jeudi 1 septembre 2011

Premiere semaine de vacances : un enfer

Et oui, moi qui attendait tant de pouvoir être en vacances... Pouvoir apprécier mes journées, prendre mon temps, pouvoir profiter de pouvoir me coucher plus tard que lorsque je travaillais et ainsi me lever plus tard le matin.
Manqué : on aurait dit un père de famille qui punit sa gamine de sortir... Couvre feu oblige et forcement il fallait que je reprenne l'habitude de fermer ma grande gueule...
Que dire au final : impossible de pouvoir profiter de mes vacances, impossible de pouvoir me lâcher et après on me dit que je suis en vacances... autant retourner bosser : au moins au taf, je sais pourquoi je me restreins !!

Automatiquement, impossible de pouvoir dormir des nuits complètes donc impossible de pouvoir me REPOSER !! Comme voulez-vous que je me repose en étant H24 frustrée, en me sentant comme une adolescence prisonnière ???
Je devrais plutot me considérer comme une mère de famille, contente de pouvoir profiter de son fils et aussi ravie de savoir que son compagnon rentre... Eh ben, non, pendant tout la semaine, je n'ai eu qu'une seule envie... partir seule, seule et loin, très loin !!!!

Génial, on commence la première semaine en crise de nerf, super !!

On pourra me faire toute les séances de psychologie, vouloir me retourner le cerveau en me disant que c'est ainsi parce que je l'ai bien voulu, parce qu'il faut que j'assume mes erreurs, mon comportement, voir meme mes décisions mais rien de marchera !!! Il faut que certaine personne puisse aussi assumer leur demande et les conséquences... sans renvoyer automatiquement la responsabilité à autrui !! C'est trop facile et lâche pour moi ! Rien de plus franc et téméraire pour moi que quelqu'un, surtout un homme de plus, disant "oui, c'est vrai, j'ai pu avoir tort"... "oui, j'ai eu tort, je le reconnais" mais ça c'est comme l'argent que mon ex meilleure amie me doit, je peux toujours m'asseoir dessus !!!!

dimanche 21 août 2011

Samedi sur les nerfs

La goutte d'eau... Cela fait des semaines que je patiente d'être en congés. Professionnellement parlant, j'étais à bout ! Grand besoin de repos mais avec tout ce que je dois penser pas si évident que ça ! Depuis plus de quinze jours, rien ne va comme ça devrait. A moi de m'adapter mais nerveusement je savais que j'allais péter un câble un jour où l'autre. J'avais besoin de décompresser !!

Ce dernier samedi fut le pire ! Pour commencer j'avais mal dormi : notamment concernant la demande de mon couvre feu ! J'avais déjà les nerfs de ne pas pouvoir profiter de ma première soirée de congés. Je devais me réveiller pour que mon fils puisse aller à la pêche comme convenu. D'habitude je me recouche aussitot mais là je savais que je n'allais pas pouvoir me rendormir facilement car j'allais être réveillée par Darty qui devait me confirmer la livraison de notre futur home-cinéma. Ne pouvant pas me coucher à l'heure désirée, j'ai donc décidé de profiter que je puisse rester au lit le matin comme bon me semble : je me suis donc recouchée.

Bien entendu, je fus réveillée par le livreur pour convenir de l'heure d'arrivée. Il voulait vérifier qu'il n'y ai pas d'escalier à monter car par manque de personnel, il se retrouvait tout seul... Cela ne m'enchantait pas du tout ! Au début, il m'a proposé de repousser la livraison. Hors de question : on paye des frais pour la livraison donc j'estime que les dates doivent être respectées et de plus ça ne me convenait pas vu que la pose de la télé au mur était prévu ce lundi.
Et oui ça commençait bien.

A peine, je me replonge dans mon sommeil, le téléphone retentit de nouveau. C'était Maître qui m'appelait afin de prendre des nouvelles me sachant frustrée et sur les nerfs. Sur les nerfs et de mauvaise humeur, je fus désagréable et il a tenté de me calmer. Il me demanda de me reprendre en main et de me relaxer, de ne pas m'énerver de la journée, me rappelant que j'étais en vacances...
Vexée de ne pas pouvoir décompresser à ma façon, je me remis la tête dans l'oreiller pour tenter de me rendormir un peu avant le retour de pêche de mon fils. Pas de chance, le téléphone sonna de nouveau : appel masqué (je me doutais donc que c'était commercial). Quand je compris de quoi il s'agissait et vu que la conseillère me parlait comme si tout était normal qu'elle m'appelle moi au lieu de mon compagnon, comme demander la veille, je suis montée au créneau. Ce que je n'ai pas supporter est qu'elle me prenait de haut. Automatiquement, je lui ai foncé dedans. Faisant le même métier, d'habitude je me retiens et je fais de l'empathie comme je sais si bien le faire sur mon lieu de travail mais là non, c'était la goutte d'eau par rapport à nos soucis avec cette société depuis quelques jours.
J'ai tellement été franche et pousser le bouchon que la conseillère voulait raccrocher. Je n'ai pas pu m'empêcher de la remettre en place et lui rappeler ses obligations professionnelles. Mais quand j'ai réussi à me calmer, elle m'annonça l'objet véritable de son appel. J'aurai pu redémarrer au quart de tour mais après avoir repris mon calme, je me suis dit qu'elle en avait assez pris dans la tête. Je lui ai donc suggérer que j'en parle avec mon compagnon et que j'aviserai pour les rappeler ou pas (même si je savais que ce n'est pas moi qui allait le faire ^^).

Inutile de dire que ma matinée fut coupée et que je ne pouvais pas me recouchée. Cela me mit encore plus en rogne. Une vraie boule de nerfs. J'ai tenté alors de me calmer comme demander par Maître.
Quand j'ai repris contact avec lui via msn, à contre coeur, je lui expliquais ce qui venait de se passer. Bien entendu, il n'était pas satisfait de la relation clientèle et du suivi par Darty et allait reprendre la main. Mais il était aussi mécontent que je n'ai pas obéit à sa demande. Me concernant j'étais frustrée de ne pas avoir réussi à le satisfaire mais quelque part j'avais besoin de décompresser. Evidemment que j'ai été sanctionné de suite.

Toute l'après-midi, il a tenté de me calmer mais les nerfs étaient toujours là. Pourtant sa présence et le fait qu'il jouait avec moi, m'agaçait mais me rassurait en même temps. Dans l'état où j'étais et connaissant plus ou moins la disponibilité de mon amie, j'ai décidé de décalé ma séance d'épilation. Si cela était possible, ça me permettrait de pouvoir être disponible plus facilement pour mon fiancé avant son départ pour la semaine.

Il y a eu aussi une demande qui ne m'aida pas à me calmer totalement : mon compagnon me demanda finalement, revenant une nouvelle fois sur sa décision, que je dois le rejoindre à la capitale à son retour en métropole. Il n'a pas précisé de date de retour et ça ne me convient pas du tout. Cela signifie qu'il compte y passer plusieurs jours... alors que je déteste vaguer dans des grandes villes comme Paris. Je sais qu'il y a beaucoup plus de choses à faire que chez nous mais je déteste être entourée de trop de monde et autant dire que là je serais servie.
Je suis ravie du retour de mon compagnon, de pouvoir passer des vacances ensemble mais en même temps mes vacances sont déjà gâchées par le fait d'avoir un couvre feu (encore réduit par mes sanctions) et le gâchis se poursuit en faisant quelque chose à contre coeur.
J'essaie de me convaincre que cela ferait plaisir à Maître de passer du temps tous ensemble dans la ville qu'il affectionne particulièrement, que mon fils passera du bon temps mais ça n'empêche pas que moi je ne serais pas à l'aise du fait que ça ne me plaise pas et donc mes vacances seront quand même gâchée en partie mais voilà je ne peux rien dire parce qu'il va encore dire que je suis de mauvaise foi et cela gâcherait ses vacances.

jeudi 18 août 2011

Reprise en main

L'échange et la communication est primordiale pour nous. C'est pour cette raison que je parlais à mon compagnon de mes suivis concernant ma soumission. Je savais très bien qu'il voyait bien que je n'arrivais pas à trouver ce que je recherchais mais que je ne baissais pas les bras. Cependant il ressentait très bien mon manque de soumission.

Il me demanda des nouvelles de mon dernier suivi. Par rapport à mon résumé, il a très bien deviné et ressenti que ça ne me correspondait pas. Il a donc pris la décision de me reprendre en main.
Je ne comprenais plus rien : il me rend ma liberté voici quelques mois. Lors de ma remise en liberté il a bien insisté sur le fait que c'était mieux ainsi pour moi et là il revient sur sa décision. S'il y a bien une chose que j'ai retenu c'est que mon compagnon ne revient jamais sur ses décisions : hors de question pour lui de revenir en arrière mais bien au contraire d'assumer les conséquences.

Je n'ai rien contre le fait qu'il me reprenne en main, bien au contraire, je n'attendais que ça au plus profond de moi. Cependant je restais dans l'incompréhension totale, je suis même restée perplexe. Nous en avons parlé pour m'éclaircir.
Il m'expliqua que ce n'était qu'une liberté passagère. Qu'au delà de cette décision, il m'avait bien dit que pour lui, ça serait pour la vie. Cela confirmait bien ce que je lui avais dit lors de ma remise en liberté... Je ne m'étais pas trompée. Effectivement, il m'avait bien dit qu'il pourrait me reprendre en main si nécessaire ce qui était contraire à son insistance sur ma liberté.

En résumé, il a jugé nécessaire de me rendre périodiquement ma liberté pour que je puisse souffler un peu et me reprendre en main personnellement. Il voulait que je comprenne que je devais me détacher légèrement de la soumission pour me responsabiliser, pour me rendre plus autonome.
A vrai dire, je suis ravie qu'il m'est reprise en main et mettre fin à mon dernier suivi mais je ressens aussi de la manipulation. J'ai l'impression d'avoir été prise pour une girouette et je déteste ça ! Cela ne peut que confirmer que je suis sa marionnette et que je ne peux y résister. C'est pour cette raison, qu'au fond de moi, je me sentais encore sienne malgré ma liberté.

Il m'a bien souligné quelques changements concernant mon éducation suite à ma liberté. Je suis bel et bien soumise quotidienne mais avec beaucoup plus de libertés qu'auparavant. J'accepte volontiers ce changement qui me permettra, comme il a pu le dire, d'y retourner en douceur.
Même si je suis contente, je sais que la reprise en main va être difficile. Mes habitudes de femme libre ne vont pas disparaître ainsi. Certains systématiques vont revenir que je devrais banir au fur et à mesure.
Avec ma liberté, le naturel était revenu au galop même si j'ai mis du temps à l'accepter et à me l'avouer. Il faudra que je me calme sérieusement si je veux continuer à le satisfaire et me faire reprendre le moins possible.

Les inconvénients commencent : je pensais pouvoir profiter de mes vacances pour pouvoir me coucher un peu plus tard qu'à l'habitude et ainsi me permettre de faire de grasses matinées avant son retour (car je sais qu'on a pas les même notions du sommeil) mais au lieu de ça, j'ai déjà un couvre feu dès ma première semaine de vacances...
C'est frustrant de se savoir en vacances et devoir aller se coucher comme si je devais travailler le lendemain.

J'ai respecté le couvre feu mais difficilement : je ne trouve pas le sommeil à l'heure demandée et je m'énerve à tourner dans le lit. Cela perturbe mes nuits aussi : je me réveille en pleine nuit en pleine forme sans pouvoir m'endormir avant quelques heures ! Il faut bien pourtant que je me recouche pour pouvoir tenir le lendemain. Je déteste avoir une nuit coupée, ça me perturbe et m'agace fortement : ce qui me rend désagréable mais ça il le sait très bien donc faudra pas qu'il se plaigne.

Ce qui va être aussi complexe pour moi est de ne pas commenter aussi ouvertement comme je pouvais le faire, mais de pouvoir rester à ma place tout en pouvant m'exprimer.

samedi 30 juillet 2011

Recherche et besoin de soumission

Après plusieurs mois, je manquais de soumission mais suite à mes difficultés, je devais y aller petit à petit. Sans trop réellement chercher, je me remis sur le site du chat où on s'était connu. J'espérais, au fur et à mesure, peut-etre trouver une personne qui corresponde à mes recherches mais sans grande conviction...
J'ai eu plusieurs contacts. J'ai eu des échanges par mails et msn avec quelqu'un qui n'était pas contre la non utilisation de la webcam et de ne pas se rencontrer en réel. Cela me convenait très bien et je trouvais nos échanges intéressants pour un début. Par manque de disponibilité, il a préféré mettre en suspens notre relation. Je pense qu'il avait besoin de prendre du recul suite à des soucis personnels et professionnels. Même si je comprenais, je fus un peu déçue quand-même.
Je n'ai pas lâché prise pour autant et je poursuivis mes recherches. Je pris des nouvelles d'un contact sur mon compte msn de soumise. Notre discussion n'a pas tourné comme je l'aurais souhaité mais je ne m'en plaignais pas non plus. Cette personne est le dominateur qui a failli me prendre en main périodiquement avant que je connaisse Maître. Il me proposa de me prendre en main, sur une durée limitée sans en préciser la durée pour autant pour m'aider dans mes recherches et mes besoins. Autant dire, qu'il sait très bien ce que je recherche et ce que je peux attendre. Il était au courant pour ma "liberté". Malheureusement, cela n'a duré que quelques semaines également. Il a préféré coupé court pour des soucis personnelles de son côté.
Deuxième échec, mais je ne devais pas baisser les bras pour autant. J'en profitais pour prendre quelques jours afin de prendre du recul. J'avais besoin de me remettre en question et de réfléchir. Difficile de pouvoir me convaincre de pouvoir obéir à une autre personne que mon compagnon avec deux échecs en même pas un mois.
Dans mon compte de soumise, je savais que j'avais un contact qui ne demandais que ça à me soumettre. Il appréciait fortement ma personnalité et l'éducation reçue par Maître. Quelque part cela me rassurait. Je me disais que finalement, je n'avais pas fait et subi mes efforts pour rien mais en contre partie, j'étais frustrée que quelqu'un d'autre que Maître puisse en profiter. Il fallait simplement que je puisse vérifier si cette personne était disponible et toujours intéresser. Notre dialogue se terminait très bien. Il était ravie que je lui fasse part que j'étais de nouveau intéressée à ce qu'il puisse me prendre en main.
Je savais qu'au final ça n'allait pas me correspondre à ce que je pouvais attendre mais j'avais besoin de me sentir soumise quand-même. Même si ce fut des demandes simples, pour moi ce fut difficile et pour moi je me suis surpassée mais je sentais un hic et ça me dérangeait. Je me suis dit qu'on pourrait voir au fil du temps.
Je lui avais fait bien part de mes attentes, cependant il n'était pas assez psychologique pour moi. Avec beaucoup de respect mais à mon goût il me considérait plus comme un jouet sexuel que soumise proprement dit et ça ne me plaisait pas. A un moment donné, je lui ai fait comprendre comme je pouvais. Tout en restant à ma place, le ton est monté et Monsieur était vexé... Suite à cette discussion, je me suis dit qu'il y réfléchirait, même vexé et au fur et à mesure ferait le nécessaire. Il fallait que je m'arme de patience. Ce qui me dérangeait, vu que je n'ai pas été éduqué comme ça, est que j'avais l'impression de lui montrer la voie alors que ce n'est pas mon rôle normalement.

vendredi 29 juillet 2011

Suite de ma liberté

La pilule de ma liberté n'était toujours pas avalé. Je tentais, au fil des jours, de l'accepter au mieux. Je me disais, que c'était la meilleure façon pour moi, de le satisfaire au tant qu'en tant que Maître avant ma liberté que fiancé.
Je faisais au mieux d'apprécier les avantages de cette nouvelle liberté. Cela revenait petit à petit.
D'un autre côté je ressentais toujours cette appartenance hors du commun, qu'on ne peut connaître en couple vanille. Avec beaucoup de difficulté, j'avais du mal à ne pas le nommer Maître, surtout au début. Souvent mes lèvres, lors des conversations téléphoniques, se bloquaient au "Mm" après avoir souhaiter une bonne soirée ou une bonne nuit, par exemple. Il m'arrivait aussi de culpabiliser de ne pas demander l'autorisation pour telle ou telle raison alors qu'auparavant je me plaignais du contraire...
Il le sentait très bien et n'hésitait à me rappeler par la phrase que je détestais le plus "mais tu sais Bébé, tu es libre, tu fais ce que tu veux...". En revanche, je ne nie pas que ça me touchait particulièrement car cela démontrait encore et encore, l'affection, la tendresse, l'attention et l'amour qui l'a envers moi. Ce qui me rassure est que dans ces mots et sa voix, je sens toujours que malgré tout je lui appartiens... C'est ce qui me tiens à pouvoir continuer mes efforts.
Tout en me sachant libre et en union libre, le manque de soumission se faisait ressentir de plus en plus. Je me bloquais, me sentais incapable de pouvoir me laisser aller et obéir à un autre dominateur car je savais que personne n'arriverait à me donner plaisir à me soumettre à ce point, même si ce n'est pas évident pour autant.
Son soutien, son attention et son amour m'aident énormément. Je les ressens bien et tant mieux. Je peux donc avancer plus facilement. Même à distance, nous avançons ensemble, petit à petit et je m'en sens soulagée. Cela me conforte car en étant vanille, j'ai peur de le perdre à tout instant. J'ai jamais eu autant peur, eu des craintes de perdre quelqu'un ainsi. J'aurais l'impression qu'une partie de moi-même s'effacerait si je devais le perdre.
Au fond, j'aime cette sensation de pouvoir me sentir libre tout en lui appartenant.

jeudi 30 juin 2011

Mon ex meilleure amie

Je ne pouvais pas de parler de ma nouvelle liberté. J'ai mis plusieurs semaines avant d'en parler à mes amies, enfin à mes meilleures amies. Je ne me sentais pas prête d'en converser auparavant. A chaque fois que j'y repensais, autant dire que c'était tous les jours, j'en avais la gorge nouée. De plus, pour moi, en parler, même à ma meilleure amie, je ressentais ça comme une honte pour moi. Je me sentais salie de pouvoir leur dire que je n'étais plus soumise, que j'étais enfin libre de tout fait et geste. Je savais très bien, qu'elle n'allait pas comprendre mes ressentis qui est le paradoxe de toute remise en liberté...
J'ai fini par en parlant à ma meilleure amie que j'ai logé pendant plusieurs mois, à défaut d'en parler à mon autre meilleure amie. Je ne voulais pas lui en parler avant car je ne lui faisais plus confiance totalement par rapport à son comportement au cours des dernières semaines.

Elle souffrait toujours de sa séparation avec son conjoint et ne supportait pas l'idée de se retrouver seule en appartement. Il fallait bien qu'elle prenne son envol car la colocation a duré plus longtemps que ce qui était convenue et commençait à devenir difficile de tout côté.
Je ressentais aussi qu'elle me jalousie du bonheur que je pouvais avoir. Elle faisait tout pour le dissimuler mais limite c'était marqué sur son front. Malheureusement, je ne pouvais rien faire contre ça. Je n'ai jamais demandé à ce qu'elle tombe amoureuse de Maître. Elle n'aurait souhaité qu'une chose : avoir ma place de soumise. Elle en a meme longuement parlé à Maître pendant un temps, avoir d'avoir son appartement. Maître avait fini par lui proposer de réfléchir à ce sujet en posant bien le pour et le contre, savoir si elle se sentait vraiment à la hauteur. Il lui a bien expliqué que dès lors qu'elle serait soumise, elle ne serait plus l'amie de sa compagne et qu'il n'y aurait aucune dérogation, aucun cas particulier... Je reconnaissais bien là l'intransigeance de Maître (que j'aime tant).
Au final, elle voulait accepter sous certaines conditions. Une fois de plus, c'est la preuve qu'elle n'écoute pas ce qu'on lui dit et qu'il y a que sa petite personne qui compte. Elle n'a rien compris ! Elle n'a pas compris que dès lors qu'on décide d'être soumise, on n'a aucune condition à imposer mais plutôt à accepter. Résultat Maître refusa de la soumettre, comme il pouvait le faire avec moi ou comme il a pu déjà le faire avec d'autres. Elle a eu du mal à l'accepter mais en même temps elle n'avait pas le choix et devait aussi assumer ses propres dits.
En revanche, ressentant ses difficultés et ses lacunes ainsi que son mal être, Maître lui proposa de l'aider financièrement pour qu'elle puisse partir sur de bonnes bases. Effectivement, ça serait un bon début pour qu'elle démarre une vie de maman célibataire, ayant toujours vécue avec ses parents ou en couple avec le papa de son fils.
Je n'avais pas mon mot à dire mais franchement je n'étais pas pour. Je savais très bien que mon ex meilleure amie, serait complètement perdue sans son mentor, n'ayant jamais rien gérer de sa vie (même pas sa vie sexuelle) et que malgré ses promesses, avec de la rancoeur elle ne serait plus autant reconnaissante qu'elle a pu le dire x fois et que financièrement parlant, elle pourrait jamais nous rembourser, sauf sur plusieurs années et encore. Pour moi, l'investissement que nous avons fait pour la dépanner, et aussi pour nous soulager, on aurait pu s'en servir autrement. Je considérais ça comme de l'argent balancer par les fenêtres alors que je déteste ça.

Elle a fini par trouver un appartement, plus ou moins à sa convenance après quelques semaines où il fallait la motiver. Maître a été de mettre son nez pour qu'elle se décide à bouger ses fesses. Elle se sentait trop bien à la maison, même si la tension était tendue car de mon côté ma patience commençait à arriver à sa limite, surtout concernant l'éducation de son fils. J'ai déjà connu des enfants terribles et difficile mais insupportable et irrespectueux à ce point non. J'hallucinais comme elle acquiessait qu'il lui parle ainsi à peine pas trois ans, juste histoire d'avoir la paix et prétextant que ça ne servait à rien parce que le père lui passait tout et allait lui mettre des bâtons dans les roues.
Tout en ayant son appartement, elle devait donc suivre les conseils de mon compagnon pour qu'elle puisse s'en sortir. Forcément, comme je m'y attendais, elle n'en fis qu'à sa tête ne pensant pas aux conséquences, ni financièrement, ni de ma moitié... Il a dû donc prendre des précautions pour lui apprendre la valeur de l'argent. Cela ne l'arrangeait pas : elle était partagée entre avoir sa liberté vivant seule, être dominé quelque part par l'homme dont elle ne résisté pas à l'autorité, et le manque de son conjoint.

Comme je le pensais, elle n'a pas tenu longtemps toute seule ! Après avoir bien fait chier son monde, autant sa famille que ses collègues, deux mois et demi dans son appartement, elle a craqué et a fini par retourné dans les bras du père de son fils.
Cela me faisait de la peine parce que je savais très bien qu'elle allait en payer les conséquences toute sa vie. Elle a préféré continuer à vivre aux dépens de son conjoint, quitte à ne pas être respecter à sa juste valeur que de refaire sa vie et tourner la page qui aurait pu lui être beaucoup plus bénéfique et lui démontrer que la vie n'est pas dépendre d'une tiers personne et n'est pas un long fleuve tranquille tout en ayant ses bons côtés.

C'est à ce moment que j'ai décidé de couper définitivement les ponts. Je déteste être prise pour une imbécile et considérer comme une girouette. Je déteste qu'on abuse de ma gentillesse et de mon bonté à mauvais escient ! Pourtant c'est ce qu'elle a fait.
Elle se montrait de plus en plus distante avec moi. Je ne peux meme pas dire qu'elle se confiait parce que c'est pas vers moi qu'elle le faisait mais elle ne me parlait que rareté. Le peu qu'elle le faisait c'était pour me dire qu'elle ne supportait pas la solitude et était à deux doigts de craquer de retourner vers son mentor. Je savais très bien ce qu'elle cherchait au fond : que je l'influence dans sa décision. Hors de question que je lui fasse cette facilité comme souvent auparavant. Elle est en âge de prendre des décisions et de les assumer. Je ne faisais alors que la soutenir au mieux que je pouvais en lui montrer le pour et le contre quoiqu'elle décide.
En dehors de nous, je savais qu'elle avait fait la connaissance d'un homme fort gentil et sympathique, qui commençait avoir des sentiments à son égard et que cela la dérangeait ne sachant pas sur quel pied danser. Sauf qu'à un moment donné, je sentais bien qu'elle était en contact plus régulier avec le père de son fils. Elle avait décidé de ne pas m'en parler directement et à contre coeur je respectais sa décision, le coeur serré.

Un jeudi, mi avril, je l'ai surprise descendre de la fameuse voiture rouge aux deux rayures blanches sur le capot. J'ai de suite compris mais je me tus. Je voulais qu'elle me le dise d'elle-même. Ainsi je voulais voir si elle me faisait confiance autant qu'elle le disait et si notre amitié était aussi forte qu'elle le prétendait alors que moi je sentais très bien une lourde fragilité.
Depuis ce jour, j'ai tenté de vouloir lui parler mais elle m'évitait. Elle était pourtant bien disponible sur msn. Je ne comprenais plus rien. Pourtant j'avais besoin urgent de lui parler. Je continuais alors à lui donner des signes pour lui faire comprendre mais elle m'envoya bouler en prétextant qu'elle passait la soirée avec son conjoint, qu'elle n'avait pas de temps à me consacrer et me rappellerait le lendemain.
Le lendemain, aucun coup de fil et elle m'évita de nouveau sur msn alors qu'elle s'était mise en disponible. Les nerfs commençaient à monter de mon côté mais j'étais prête à faire encore des efforts pour tenter de sauver notre amitié. Pour moi, je lui laissais une dernière chance tout en souffrant de mon coté. Je me rendais compte qu'elle n'était pas une si bonne amie que ça : j'ai toujours été là pour elle, j'ai fait plusieurs concessions et là que pour une fois c'est moi qui ait besoin d'elle : personne est là !
Le surlendemain, les nerfs étaient toujours là et je veillais sur msn pour tenter de lui parler à défaut de pouvoir l'avoir au téléphone. Elle finit par se connecter mais au lieu de me parler à moi directement, elle parla à mon compagnon comme si de rien n'était. Ce qu'elle ne savait pas était que j'étais devant l'ordinateur tout en étant en communication téléphonique avec ma moitié. Bien entendu, j'entendis et reconnu le signal sonore de msn lors de dialogue au même moment où elle apparaissait connectée en disponible. Sauf que la sonnerie n'était pas de mon côté mais bel et bien du côté de mon compagnon. Ayant un doute et connaissant la situation, il me demanda confirmation si elle m'avait salué. Fortement déçue, de manière tendue, je lui affirma que non.
Mon compagnon décida qu'elle avait été trop loin et l'a mis face à ses décisions. Il lui à rappeler qu'elle se comportait mal envers moi, qui était censé être sa meilleure amie mais qu'elle délaissait pour fuir ses propres décisions : celles de tourner la page sur ces derniers mois et de recommencer avec son compagnon. Elle l'a coupé court à la conversation, vexée, sachant qu'il l'avait raison, en lui disant qu'il n'avait pas à s'invertir ni de près, ni de loin, à notre amitié. Pourtant, cela ne la dérangeait depuis le début. Bien au contraire, parfois ça l'arrangeait même ! Quand mon compagnon m'a résumé ce qui s'était dit au téléphone et fait part de la copie de la conversation msn, je suis restée choquée.

C'est à cet instant que j'ai ouvert les yeux et me suis rendue qu'elle n'avait pas su saisir sa dernière chance, qu'elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait dépassé les limites de mes tolérances et de ma patience. Le fait qu'elle me délaisse et qu'elle envoie balader mon compagnon lui disant que maintenant c'était son conjoint qui reprenait la main sur tout que ça nous plaise ou non... avec tout ce qu'on a fait pour elle ! Mon compagnon, tristement lui confirma qu'il accepta mais que de son côté il ne voulait plus entendre parler d'elle le concernant.
Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'au même moment et ignorant qu'ils étaient en ligne, je lui ai laissé un premier message vocal sans réponse dans un premier temps. Pas de chance, j'avais mes problèmes de réseau à ce moment là. Elle tenta de me joindre et me laissa en message vocal qui me fit monter la rage. Il y a une phrase qui m'a choquée et que je me rappellerai toute ma vie : "je suis désolée, je ne savais pas comment te dire que je me remettais avec D. et je savais que tu allais le prendre mal mais c'est ma décision. Ainsi il faut que je me concentre et consacre à recoller les morceaux pour repartir sur de bonnes bases afin que mon couple fonctionne donc pour ça, je suis désolée mais je suis toujours là pour toi mais beaucoup moins disponible. J'espère que tu me comprendras..."
Avec son comportement et cette phrase troublante et blessante, j'ai compris que son conjoint avait réussi, petit à petit à la couper de moi. J'ai donc ainsi choisi de couper les ponts de moi-même. Je lui ai, de suite, envoyer un sms, à défaut par téléphone, lui faisant comprendre que je n'aurais pas à juger son choix et que je n'aurais rien à y redire, qu'elle fait sa vie comme bon lui semble mais qu'elle n'a pas assez confiance en moi pour le comprendre, qu'elle avait bien retourner sa veste en si peu de temps et qu'on avait pas le même sens de l'amitié et de ce fait je lui souhaitait bonne route de son côté.
Suite à cela, je ne lui ai plus adressé la parole pendant de longues semaines. J'ai décidé de lui accordé de l'importance uniquement professionnellement suite à mon statut au CHSCT et encore qu'il y ait ça, sinon j'aurais coupé court tout court. Cela me faisait mal au coeur mais c'était ma seule façon qu'il puisse comprendre que ma décision n'était pas prise sur un coup de tête et tenter de lui faire prendre conscience du mal qu'elle pouvait faire !
Ce n'est que début juillet, peu avant ses congés, qu'on a réussi à s'échanger quelques mots. De mon côté la colère était encore bien présente. Elle faisait de la peine et en même elle me dégoutait : elle me faisait pitié... Pauvre fille ! Après cette discussion, où je pris la parole, je lui fit comprendre la raison de mon comportement et ma coupure. Je sais même si elle a compris mais au moins, contrairement à elle, je lui ai enfin dit en face ce que j'avais sur le coeur. Le plus dur pour moi était de garder mon calme tout en étant directe et franche, restant moi-même.
Je l'ai su avant, mais elle profita de la situation elle m'avoua sa grossesse. Autant dire qu'il n'a pas chômé : même pas quinze jours après les retrouvailles il a tout fait pour la rendre prisonnière. Elle s'est vendue toute seule en m'expliquant qu'elle ne voulant pas de cet enfant aussitot dans leur relation mais que c'était un accident. Pour moi ce n'est pas un accident : auparavant il arrivait à faire attention et là comme par hasard il n'y arrive pas... Elle a peut-être de la merde dans les yeux mais pas moi. Elle a beau dire que mon compagnon est calculateur et manipulateur (c'est pas faux) mais le sien y est autant mais de manière plus sournoise ce qui est encore pire. Elle n'a pas compris que pour lui ce n'est pas un accident mais une solution de la garder près de lui et de la forcer à revivre en couple. Pour lui cette grossesse oblige mon ex amie à rester avec, ne pouvant pas s'occuper de deux enfants seule... La pauvre, je la plainds, elle ne sera jamais à l'aise avec cette grossesse non désirée et en souffrira toute sa vie et le pire est que son entourage en souffrira aussi, surtout son fils...

lundi 30 mai 2011

10 avril 2011 : date marquante... ma "pseudo liberté"

A peine rentrée, j'étais contente de pouvoir parler à Maître. Je n'ai pas eu le temps de lui raconter ma journée comme d'habitude, ce qui me soulageait et pour moi étant synonyme que ma journée professionnelle était achevée. Il me demanda de suite d'aller sur le blog. Perplexe mais ne pouvant faire autrement, j'obéis sans hésiter mais me posant multiples questions. Il m'annonça que je devais lire l'article qu'il avait écrit en cours de journée.
J'étais déjà à bout de nerf, fatiguée psychologiquement parlant et physiquement (subissant encore la dernière sanction en date). Plus j'avançais dans la lecture, plus les larmes montaient. Arrivant à la fin de l'article, les sanglots coulèrent à flots. Aucun son sortit de ma bouche. Impossible de dire quoique ce soit. Je tentais au mieux pour lui répondre par msn avec toutes mes mains qui tremblaient comme une feuille.

Il m'a demandé de suite à ce que je puisse le contacter par téléphone. Je savais que cela allait être difficile pour moi mais je devais y faire face pour au moins tenter avoir quelques explications compréhensibles de vives voix.
J'ai réussi à passer le barrage de standart en couvrant ma voix fragilisée par mes larmes (défaut professionnel). En entendant le son de sa voix, j'ai tout de suite compris que l'air fut grave et que ce que je venais de lire, n'était pas une imagination de ma part. Quand il me confirma que j'étais bel et bien libre dorénavant les sanglots reprirent de plus bel.
Je savais bien qu'il s'était préparé à ce que je le prenne mal mais je pense qu'au fond il ne pensait pas que j'allais craqué aussi de manière intense.

Malgré ses explications, qu'il tentait d'éclaircir et de positiver au mieux pour me m'aider, je ne comprenais toujours pas sa décision. Je n'avais qu'une envie : m'enterrer la tete dans mon oreiller et me laisser aller, les larmes longeant mes joues.
Je savais que Maître ne souhaitait pas cette réaction. Je lui en voulait de me décevoir et me faire du mal, car oui j'avais mal ! Méchante comme je peux l'être, j'avais qu'une envie de lui rendre le mal qu'il me faisait suite à mon incompréhension totale mais je m'en sentais incapable. C'était plus fort que moi : je me disais que je devais le satisfaire une dernière fois en tant que soumise.

En peu de temps, sur de longues heures qui me paraissaient interminables, je suis passée par diverses émotions : l'incompréhension totale, la déception, la rancoeur et la peine.
Je me sentais totalement perdu alors que Maître ne cessait de me répéter qu'il en tant pour nous, pour notre couple, d'en être là, qu'il pense que je suis arrivée à mes limites, que je me suis dépassée encore plus qu'il ne l'aurait pensé et imaginé, qu'il le fallait pour le bien de tous.
Il ne m'a pas caché le qu'il avait des doutes sur la poursuite et les conséquences d'une telle décision de sa part mais qu'il y avait longuement réfléchie et qu'il en soit ainsi. Pour lui, il était nécessaire qu'on privilégie notre couple.
Je ne me voyais pas du tout vivre en couple vanille avec Maître avec tout les efforts que j'ai pu faire depuis l'année précédente, jour pour jour ! Je me sentais fortement délaissée alors que je savais que notre couple pourrait y survivre quand même. Nos sentiments sont trop fort et nos bases sont solides : impossible que notre couple ne puisse survivre à nos futures embuches avec tout ce que nous venons de vivre ces derniers temps notamment suite à (maintenant) mon ex meilleure amie.
Je n'avais d'autres choix que de subir cette décision que je ne comprenais pas et qui me faisait souffrir.
Plusieurs images et pensées m'envahissaient alors ma tête. Ce fut le chaos total psychologiquement. Je me sentais perdue et un sentiment d'échec malgré tout. Je fus persuadé, que si Maître avait réussi à arriver à une telle décision, qui est fortement contraire avec tout ce qu'il a pu m'expliquer pour son fonctionnement dès le début, c'était que je n'avais pas été à la hauteur de ses attentes malgré toutes mes applications. Ne pas être à la hauteur des attentes de son Maître est le pire que tout pour une soumise : c'est la pire frustration et déception d'avoir déçu son Maître. Maître me répéta des millions de fois que ce n'était pas du tout ça. Malgré la confiance que je lui portais, je me convainquais qu'il me disait ça pour m'alléger, pour me soulager afin que la pilule passe mieux.

Mes questions : pourquoi maintenant ? pourquoi une telle décision sans m'y parler franchement d'avance, vu qu'on se dit tout ? pourquoi m'avoir dit que pour lui la soumission serait pour la vie, qu'il ne pourrait pas revivre une histoire vanille alors qu'il me demande le contraire ? comment avais-je réussi à le décevoir à ce point pour qu'il en vienne jusque là ? Comment pourrais-je supporter de revivre en couple vanille alors que cela m'effraie et pourrais continuer le satisfaire en vivant avec le poids de cette liberté ? Pourquoi m'avoir conditionné ains, pendant de longs mois pour me lâcher dans le précipice après ?

Maître m'expliqua que maintenant libre, si je le souhaitais je pouvais, à ma guise, trouver un autre dominateur ou un autre Maître, qu'il n'aurait aucune suggestion à ce sujet et inversement de son côté tout en respectant le fait que nous soyons en couple. En d'autres termes, me voilà, sans l'avoir souhaiter, ni voulu, ni demander, en couple vanille en union libre...


mardi 10 mai 2011

Un sacré virage

Je ne souhaite pas prendre un virage à 180°C, mais c'est vrai qu'il va être serré quand mon bébé va rentrer et s'en apercevoir. J'écris moi-même ce message car celui-ci sera le dernier de ce blog, Falomise n'aura alors plus aucune obligation, il ne sera alors plus question de soumission de Falomise envers moi. Ce virage important dans notre couple, je le sais, sera assez difficile à admettre, autant pour Falomise que pour moi, je ne serai plus dès lors son Maître et Falomise ne sera plus ma soumise, elle fera ce que bon lui semble, de la manière qu'il lui conviendra, et je n'aurai alors plus mon mot à dire. Falomise ne sera désormais plus punie non plus, je sais qu'elle a encore beaucoup de choses à apprendre, mais elle l'apprendra désormais autrement.

Pourquoi cela? Je sais que Falomise va se poser cette question, mais je n'ai d'autre réponse à lui fournir qu'il est temps, Falomise n'a pas choisi sa soumission, je lui ai imposé, je sais que je prends là un risque, mais je crois en elle. Comme Falomise le sait, j'aime que mes soumises (les véritables) sachent se débrouiller sans moi, et il n'en va pas autrement pour Falomise.

De mon côté, je vais, il est vrai, naviguer à l'aveugle, je n'aurais plus de blog pour avoir les ressentis de Falomise, je n'ai jamais vécu une pareille situation en étant en couple avec une soumise, et je n'ai jamais réussi à vivre dans un couple vanille. Je sais que Falomise ne veut pas se passer de soumission, elle me l'a déjà dit. Seulement, je lui ai déjà dit pourquoi j'avais des soumises, quel en était le but final, j'espère qu'elle pourra au moins comprendre ça. Désormais, je fais mon choix, et Falomise pourra faire les siens en toute liberté, tout comme elle sera libre de me quitter si tel est son désir, tout lui est permis.

J'ai envoyé un message ce matin par sms afin qu'elle puisse se poser les bonnes questions et qu'elle se prépare pour ce soir. Je ne sais pour autant, toujours pas comment je vais pouvoir agir avec elle, je devrai normalement vivre de manière moins proche, car Falomise ne sera plus aussi disponible pour moi qu'elle ne l'était.

Elle pourra aussi dire non à ce qu'elle souhaite, et je n'aurai alors qu'à acquiescer. Je suis heureux d'en arriver là, car ce sera pour elle l'occasion de s'assumer réellement. Bien entendu, je serais à ses côtés, mais je veux surtout qu'elle saches vivre sans que je sois derrière elle. Une nouvelle épreuve pour elle, mais aussi pour moi, donc pour nous.

MP.

lundi 9 mai 2011

Bientôt la muselière...

Avec une nuit coupée en deux, pas étonnant que le réveil soit difficile. Bien entendu c'est toujours quand il faut se lever que je le dors le mieux !
Avant même de devoir me préparer, j'avais déjà aucune conviction pour cette journée.

Comme prévu la veille (et pas une semaine avant...), mon fils et moi avons rejoint Maman qui m'attendant devant le hall pour partir ensemble. C'est plus agréable de partir ensemble sachant que nous faisons le même trajet : moi devant emmener mon fils à l'école et Maman devant aller à sa formation au lycée dans la même rue, à quelques pas de la maternelle.
Cela me fait du bien de pouvoir passer du temps avec ma Maman, même si elle ne fait que de parler de son stress par rapport à sa formation (j'ai l'impression de revoir mon amie, mais bon...).

Sans grande motivation, après avoir accompagner mon fils, je suis restée quelques minutes avec Maman avant d'aller travailler. Cela m'a paru étrange d'avoir le réflexe de vouloir allumer une cigarette mais je ne le pouvais pas. Je me sentais frustrée en plus d'une colère que je n'arrivais pas à expliquer.

Le long du trajet, je n'étais pas du tout à l'aise par rapport à ma tenue (j'étais en robe). Je me sentais comme mise à nue. Me sentir les membres de mon corps, sans soutien, sans protection, cela me gêne autant, je n'arrive pas à m'y faire. Pour moi, c'est comme si je n'étais plus moi-même.
Quand c'est ainsi, sur mon lieu de travail, je n'ose plus bouger. Je n'ai pas envie de sentir des regards lourds à espionner de la tête aux pieds pour juger ce que je porte (ce qui est tout fait le genre de la maison) et je n'ai nullement envie de me justifier sur ma tenue. Je n'ai pas envie que les gens parlent ou fassent circuler des rumeurs à cet effet.
Le fait de me sentir toute plate et sans valeur, je ne le supporte pas et je ne l'assumerais jamais ! C'est naturel comme dirait Maître mais c'est comme si je dévoilais une grande partie de moi intimement !

La journée fut forte ennuyeuse. Je n'avais rien à faire de spécial et la production était bien calme hormis un ou deux pics d'appels ou je m'amusais faire le répondeur.
C'était encore pire quand mon amie a changé, momentanément d'opération . N'ayant aucune affinité avec les personnes de mon groupe, je n'avais plus personne à qui parler. Personne vers qui me retourner, personne vers qui parler, personne pour m'occuper l'esprit.
L'après-midi fut guère mieux. Mon amie, hors des appels, passait le trois quart de son temps à vérifier si son, soit disant, "plan sexe" lui avait envoyé un message. Je remarquais dès qu'elle avait des nouvelles : un sourire comme une banane s'affichait à son visage, les yeux qui pétillait et suivait à moitié ce que je lui racontait. Tout pour me calmer...

Ce qui me dérange ce n'est pas qu'elle tombe amoureuse, ce n'est pas qu'elle est un plan sexe. Ce qui me dérange fortement, c'est que dans un premier temps, elle ne se sent pas capable de patienter de rechercher toute seule ce qu'elle voudrait. Elle a besoin de compter, une fois de plus sur l'aide de Maître. Maître me soutient qu'il ne lui a fait qu'une proposition, qu'elle a accepté, aucune manipulation. Ce qui est paradoxale, c'est qu'il ne cesse de me répéter qu'il faut qu'elle apprenne... S'il lui mâche le travail en lui faisant faire des rencontre, qu'elle n'a fait aucune démarche par elle-même, comment peut-elle réellement apprendre ? Automatiquement, arriver à un moment, si ça tourne mal, n'assumant rien, faisant semblant d'assumer, elle rejetera une partie de la faute sur Maître. Dans ce cas, je me demande comment pourra-t-elle complètement apprendre de ses erreurs si pour elle, elle n'en sera pas entièrement fautive ?
Rien n'est logique là dedans. Elle ne cesse de me dire qu'elle veut être indépendant et dès que Maître lui tend la main, de peur de se noyer elle se jette dessus comme une affamée. Je n'ai plus le droit de la conseiller donc je ne lui dirais rien à ce sujet. Après tout, elle se sent mieux en se confiant totalement à Maître au lieu de se confier totalement à sa meilleure amie. Elle n'a qu'à me laisser dans ma frustration et continuer à être dépendante puisqu'elle aime tant cela mais quand elle ira mal sentimentalement parlant, je ne serais pas là vu qu'elle n'est pas là où je l'attends actuellement !

C'est ce que j'essaie d'expliquer à Maître lorsque nous en parlons mais il rapporte ça à de la jalousie. Avec un peu de réflexion, je peux comprendre que Maître pense ainsi. Il me dit qu'il fait tout ça pour me rendre heureuse. Le jour où je serais vraiment heureuse c'est quand il arrêtera de vouloir faire le bon samaritain et de se mêler malgré lui des malheurs des autres, surtout de ses connaissances par alliance. Il me dit que je pourrais plus m'ouvrir vers son entourage ce qui me permettrait de le comprendre mais contrairement à lui, je ne suis pas une fouine dans la vie d'autrui.
Si quelque chose me convient ou pas concernant mon entourage et quand me demande mon avis, je le donne mais je ne m'investis pas non plus dans leur vie. Je les laisse agir comme bon leur semble ! Chacun vit sa vie comme bon lui semble.

Dans la soirée, nous avons effectivement reparler de la situation de mon amie. De toute façon, si je suis exactement ce que me demande Maître cela est synonyme que je dois m'éloigner de mon amie. Mais à quoi sert une amie si elle s'éloigne ??
Elle me reproche que je ne suis pas aussi diplomate que Maître. Elle me reproche qu'elle ne m'a pas connue comme ça. C'est sûre quand sa meilleure amie lui fait la tête juste pour une histoire de jalousie paranoiaque pendant plusieurs années, y'a de l'eau qui passe sous les ponts. Je suis désolée mais si elle préfère faire sa pleurnicheuse auprès de Maître au lieu de se confier à sa meilleure tout ça parce que je ne suis pas du genre hypocrite à passer de la pommade, c'est qu'elle ne m'accepte pas comme je suis au fond.
Elle préfère fermer les yeux sur le fait que je m'éloigne petit à petit, elle me laisse partir. Sauf qu'une fois que je pars, je ne reviens pas ! Ce n'est pas une fois qu'elle m'aura perdue pour de bon qu'il faudra qu'elle vienne pleurer. Elle n'aura qu'a demander conseils auprès de Maître comme elle préfère le faire, comme elle s'est si bien le faire et vu que mes pensées ne valent rien entre ce que peut faire Maître. Elle est où la valeur de notre amitié la dedans ? Nulle part, elle se détruit à petit feu... Je m'en rend compte et ça me fait mal mais je ne peux rien dire vu que quand j'en parle à Maître, en résumé, je suis qu'une petite égoiste jalouse et il m'interdit de conseiller et de donner mes avis ou opinions à ma meilleure amie. On ne fait pas d'omelette dans casser des oeufs à ma connaissance !
En revanche, se servir de ma meilleure amie pour me faire évoluer dans ma soumission, c'est pas égoiste ça ?? Mais comme d'habitude, je n'ai rien d'autre à faire que de la mettre en veilleuse... Je sais pas si nerveusement, je vais supporter cela.

Quand à mon autre meilleure amie, je ne la vois presque plus, notamment à son emploi du temps changé, à nos mode de vie qui ont changés chacune de notre côté.
De mon côté, j'ai du mal à supporter son éloignement soudain pour raisons professionnelles et de son côté, elle n'arrive pas à se faire à ma vie que Maître me demande d'avoir, sans que je lui rappelle. Il n'y a qu'à voir la dernière fois quand je lui ai parlé ouvertement qu'il fallait qu'elle s'habitue à me demander avec beaucoup d'avance pour qu'on puisse se voir. Suite à cette organisation, j'ai dû refuser une sortie en discothèque (donc une suppression de complicité mais ça Maître s'en moque) et une autre entrevue entre filles. Au bout de la deuxième, tout en étant sous de l'humour, elle m'a quand-même balancé que Maître la gonflait, qu'elle ne pouvait plus me voir librement. Etant obligée de subir le mode de vie demandé par Maître et ne l'assumant pas, obligatoirement j'ai pas digéré cette remarque. Je l'ai continué à le prendre sous l'humour, me forçant à rester le plus ouverte possible mais elle ne faisait que me remettre le couteau dans la plaie sans qu'elle s'en aperçoit. Forcément, elle croit que j'acquiesse tout bêtement, docilement ce que Maître me demande. Au fond pour moi, connaissant sa façon de penser, elle me voit comme une bonne petite chienne au pied de son dresseur, allant faire "coucouche panier" au simple dressement du doigt ! Elle ne me le dit pas mais ses yeux en disent long. Le plus frustrant pour moi est que dans ses conditions, même en m'étant Maître en valeur le plus possible, je ressens cette même image animalière et je ne le supporte pas. Je suis soumise, oui, mais je ne suis pas un animal !

On a déjà des conversations de ce genre là avec Maître, et même s'il sait que j'ai raison, il arrive toujours à me donner tort. Il prend ainsi un malin plaisir à me rabaisser et me remettre à ma place. Impossible d'avoir un échange dans mon cas en ces circonstances.
Et après Maître se demande pourquoi j'ai pu m'éloigner ? Après il se demande pourquoi je me renferme ? Pas étonnant en ne cessant de me dire que j'ai tort et de prétexter ma mauvaise foi à tout va ou en me comparant à un animal de compagnie (juste une parenthèse, à ma connaissance, on ne peut se fiancer à un animal de compagnie...).

dimanche 8 mai 2011

Depuis le temps....


Ce coup-ci, je n'ai pas oublié de fermer le volet pour empêcher le jour de me réveiller tôt. Il faut croire que cela à fonctionner plus le fait que je me suis couchée un peu tard : j'ai pu enfin faire une bonne grasse matinée.
J'avais aussi fait exprès de me faire de l'avance la veille concernant mon ménage pour pouvoir me reposer le lendemain et être plus disponible pour Maître.

Ce qui m'énervait c'était de voir mon msn qui se déconnectait et se reconnectait. Je savais que ça allait être un handicap pour joindre Maître hors du téléphone. Il faut vraiment trouver une solution ! Parfois je regrette le temps où je n'avais pas de décodeur... C'était tellement plus simple !

Maître, suite à sa longue semaine et sa journée éprouvantes, avait décidé d'aller se reposer peu de temps après m'être lever. Je me retrouvais toute beta. Je n'avais rien de spécial à faire alors j'en ai profiter pour regarder la télévision mais les programmes n'étaient pas très intéressant : à vrai dire je m'ennuyais ! Cependant j'appréciais d'être au calme.

Une fois que Maître fut réveillé, nous avons pu avoir une discussion mais j'ai du passer par le téléphone portable (que j'avais enfin réussi à rallumer) pour être tranquille. Enfin, façon de parler puisque je galère pour taper les mots sur le tactile...
J'ai eu aussi une discussion avec mon amie qui tourna au règlement de comptes. Elle commençait à me remettre le tort sur une faute qu'elle a commise toute seule. Impossible de lui faire entendre raison que si elle n'arrive pas à penser d'elle-même et à assumer ses fautes sans rejeter la faute sur les autres pour que sa culpabilité soit moins lourde, je n'y étais pour rien.
Elle ne voulait rien en démordre. Si je l'écoute, je l'ai mal conseillé alors que je n'ai fait qu'aquiesser ce qu'elle même avait dit vu qu'elle ne voulait pas m'écouter. Je l'ai même renvoyé plusieurs vers Maître pour qu'elle s'arrange avec lui que moi je ne pouvais rien faire de plus mais j'ai très bien vu qu'elle était vexée que je ne puisse donner mon avis et qu'elle doit se retourner vers Maître pour ce genre de chose.
Elle ne se rend pas compte que si je dépasse les demandes ordonnées par Maître, je risque d'être sanctionner par sa faute ! Elle m'agace quand elle fait sa tête de mûle comme ça. Evidemment, Maître lui dirait la même chose, ça passerait comme une lettre à la Poste mais puisque c'est moi elle me tient tête jusqu'à me faire péter un câble. Cela n'a pas été le cas mais vu mon état c'était à deux doigts !

J'ai fini par dire à Maître que j'avais craqué hier soir par rapport à mon sevrage. Evidemment que je n'étais pas fière de moi mais je cherchais à ce qu'il me trouve une solution. Je pensais bien qu'il n'allait pas me complimenter mais là j'avais vraiment besoin de soutien.
Hier j'étais vraiment à bout. Rien n'allait ! Tout a été de travers ! Le fait que Maître m'est remonté les bretelles pour si peu (en mon sens) m'a complètement anéanti. Surtout quand il a fait déplacer mon amie alors que je comptais passer une soirée en solo, du moins avec nulle autre personne que Maître...

Quand mon amie me raconte ses efforts par rapport au suivi de Maître j'ai beaucoup de mal à la comprendre. A la fois, elle est vexée d'être suivie par Maître, financièrement, car n'arrive pas à faire des efforts seule pour gérer son budget et quand elle me raconte sa journée elle était toute fière d'avoir pu atteindre les objectifs que Maître lui a donné. Logiquement, elle devrait toujours être frustrée et en colère de savoir que c'est Maître qui tire les ficelles... Elle devrait se dire qu'elle aurait dû y penser par elle-même au lieu que ça soit une tiers personne qui lui en fait part.

En fin d'après-midi, j'ai pu récupéré mon fils qui avait passé le week-end chez ses grands-parents. Je suis contente car tout s'est bien passée, je n'ai pas eu de critique ou de commentaires particuliers. C'est plutôt rassurant pour moi.
J'ai pu ainsi le retrouver. C'est vrai qu'il était plutôt calme en cette soirée. J'étais agréablement surprise. Si seulement ça pourrait être comme ça tout le temps. Pourtant, je sais que je n'ai à me plaindre : je m'en suis bien sortie toute seule et ça va encore mieux depuis que Maître est à nos côtés. Je connais pire...

La soirée fut agréable. Maître a trouvé une solution pour me trouver une connexion stable périodiquement. Nous avons pu ainsi dialoguer tranquillement. J'ai pu aussi parler avec le contact de mon amie qu'elle a rencontré par l'intermédiaire de Maître.
N'étant pas pour que mon amie fasse ce genre de rencontre ainsi, évidemment que j'essayais de piquer à vif cette personne pour le tester. Je sais que si Maître l'a choisi ce n'est pas pour rien, qu'il ne fait pas les choses à moitié quand il a décidé de commencer une tâche mais tout de même je reste méfiante envers mon amie car je sais qu'elle ne sait pas se méfier et se confie trop facilement. Elle accorde la confiance trop rapidement et je me suis rendue compte que cette personne aussi. C'est ce qui a été notre sujet principal de notre conversation.

Même si la connexion était stable, je n'ai pu en profiter autant que je l'aurais espérer. Il a passé les trois quart de sa soirée au téléphone avec mon amie. Effectivement, je ne nie pas que ça mange le peu de temps que nous pouvons avoir ensemble suite à la distance mais en contrepartie, je ne peux en vouloir, ni à l'un ni à l'autre, car je sais que mon amie a besoin de l'aide de Maître et qu'il est plus efficace que moi (ce qui m'est frustrant quand-même). Suite aux comportements de mon amie et aux demandes de Maître, je me sens inutilement amicalement et je ne le supporte pas ! J'ai l'impression d'être une simple potiche soumise qui ne peut venir en aide à son amie et ne peut qu'obéir à son Maître... Mais ça, mon amie n'y pense pas vu qu'elle ne pense qu'à elle et à ce que peut lui dire Maître...

samedi 7 mai 2011

Goutte d'eau...


Pour commencer je n'ai pas réussi à faire de grasse matinée comme prévu ce matin. Moi qui comptait pouvoir profiter de ma matinée ayant cru comprendre que Maître ne serait pas forcément disponible et en l'absence de mon fils mais non, j'étais réveillée comme si je devais aller travailler : j'ai oublié d'éteindre le réveil !
Impossible de me rendormir : il faisait trop jour et le plus lourd de mon sommeil était déjà passé. Après m'être retournée "x" fois dans le lit, je n'avais pas d'autre choix que de me lever. J'avais trop les nerfs à peine levée... Il fallait surtout pas que j'oublie de changer mon patch.

J'en ai donc profiter pour prendre un peu d'avance sur mon ménage que j'avais prévu plus tard dans la matinée. Evidemment cela m'a permise de pouvoir prendre un peu de temps pour moi ayant terminé plus tôt que prévu surtout que je voyais que Maître n'était toujours pas disponible.
J'ai pu, enfin, apprécier d'avoir beaucoup plus de chaîne télévisée. Je n'avais personne pour me déranger : un instant rien qu'à moi ! J'en ai tellement profité que je me suis légèrement retardée pour la préparation du retard.
J'ai été soulagée de voir Maître connecté sur la messagerie instantanée plus tard dans la matinée sauf que ça correspondait au moment où je devais préparer le repas. Cela ne m'arrangeait pas mais bon, j'ai quand-même fait mon rôle : rester disponible.
Après le repas, impossible de pouvoir parler tranquillement à Maître : toujours déranger pour les interruptions. Ce qui m'agace c'est que ça devait s'arranger en changeant de box et rien ne va mieux, c'est même encore pire ! A vrai dire ça me saoule de devoir payer ma consommation habituelle en ayant un dysfonctionnement donc de ne pas pouvoir profiter de l'offre entièrement de mon abonnement ! De plus, cela m'handicape pour être en relation avec Maître.

Comme prévu, je me suis rendue à l'auto-école. Je n'étais pas très motivée sachant Maître disponible de son côté. C'est toujours comme ça... Pour me rassurer, je me dis que c'est un sacrifice à faire pour pouvoir obtenir mon permis au plus vite.
Dans l'ensemble, j'étais plutôt contente de moi. Tout en ayant pas pu y aller depuis plusieurs mois, j'ai réussi à faire autant de fautes que je pouvais le faire avant les fêtes de fin d'années : je n'ai pas augmenté et c'est le principal pour moi. Je pense être sur la bonne voie. J'en ai profité aussi pour redemander un abonnement pour passer le code via internet : ce qui m'aide beaucoup (autant que ça peut me gonfler).
En rentrant, je me suis reconnectée via la messagerie mais impossible de pouvoir parler à Maître suite aux nombreuses interruptions. Vu mon état, je commençais à perdre patience sérieusement. Entre temps, je devais aussi recevoir mon grand-frère qui devait me ramener l'assiette que j'avais laissé lors de l'anniversaire de Papa... Je voyais l'heure tournée et personne arrivé. Suite aux problèmes d'interruption et mon énervement, j'ai décidé d'envoyer un message à Maître que j'étais disponible malgré les problèmes de connexion répétées. Au bout d'une demie heure, toujours pas de réponse... Les nerfs prirent le dessus et je décidais de faire comme auparavant pour me connecter avec Maître : seule solution, enlever la prise CPL (sans ça fonctionne très bien).

Quand je me suis connectée et que j'ai annoncé cela à Maître et il me remonta les bretelles au lieu de me soutenir notamment pour la patience que j'avais eu d'avoir patienter plus d'une heure en ayant diverses coupures....
Quand il m'a expliqué les raisons de sa colère, je le comprenais et il avait raison. En revanche, je n'ai pas du tout aimé qu'il m'envoie bouler juste parce que je lui expliquais que j'aurais eu plus de patience sans mon sevrage. Il avait décider de couper court à la conversation.
Au fond de moi, autant vexée que je l'étais, je savais qu'il allait refaire une apparition d'ici la soirée pour avoir des nouvelles. Il me fit signe sur l'ordinateur de son retour sur la messagerie instantanée et il poursuivit en m'appelant sur mon téléphone fixe. Vu qu'il avait trouver mieux d'aller se coucher, me laissant tomber alors que c'est là que j'aurais besoin de son soutien, je ne voyais pas pourquoi il aurait le temps de m'appeler.
Quand il a essayé de me joindre, j'étais en train de craquer, je ne pouvais répondre. C'est après plusieurs reprises que j'ai réussi à me reprendre légèrement, assez pour pouvoir répondre au téléphone.

Même depuis l'ordinateur, impossible de se connecter sur la box. Ce n'était pas normal donc Maître me demanda de contacter le service après-vente pour leur expliquer ce qu'il se passait. Bien sûr, dans l'état que je suis, c'est moi qui me tape le sale boulot, une fois de plus...
J'ai passé plus de vingt minutes en ligne, tout ça pour rien. La conseillère a bien fait le nécessaire concernant ma box mais il n'y a rien qui a changé : j'ai toujours ces coupures.
Ce que je n'avais pas prévu c'est que Maître, entre temps, avait contacté mon amie pour lui demander de passer afin de me calmer. Dans l'état où j'étais impossible de prendre du recul : je n'ai pas apprécier que Maître lui demande de passer alors que je suis très bien capable de me calmer seule (à condition que personne ne mette de l'huile sur le feu) et de plus, j'avais envie de voir personne...

Une fois qu'elle était là, je ne voulais pas la foutre à la porte comme une malpropre. Finalement, nous avons passé la soirée ensemble. J'adore mon amie et c'est vrai que sa compagnie a fini par me calmer (mais après de longues heures) mais j'en voulais toujours à Maître d'avoir réagi ainsi ! Quelque part, il m'a gâché ma soirée solitaire...

vendredi 6 mai 2011

Soutien


Le réveil fut aussi difficile que les précédents jours. Je suis déjà fatiguée facilement au quotidien mais là c'est encore pire suite à mon arrêt de tabac, sans compter ma soirée sanctionnée la veille. C'est une réelle épreuve pour moi de dormir si peu out en étant fatiguée et affaiblie.
Psychologiquement, je ne supporte pas être dans cet état. Je dois de nouveau, doublement, prendre sur moi. Personnellement, je fais tout pour être forte, pour me supasser mais j'ignore combien je vais pouvoir tenir le coup à ce rythme là.

Je me rends bien compte que je suis à fleur de peau, malgré tout, en supplément de mes tremblements ce qui à le don de ma'agacer au plus au point. Je ne supporte pas être faible. Je suis consciente que ce sont les effets secondaires du sevrage. Ce que je vrains c'est de ne pas pouvoir me conenir et que mon fils en paie les conséquences et il est en hors de question !

Je savais dès la veille que ma journée allait être bien chargée. Hier, ayant reçu un recommandé je savais qu'il s'agissait de mon nouvelle box (suite à un problème de connexion). Il va falloir que je la rajoute cela dans mes tâches de la journée pour m'organiser en plus de ma journée de travail, tout en allant chercher un produit acheté sur le bon coin par Maître sur le site en ligne de ventes de particuliers à particuliers et devant livrer l'ordinateur à mon amie qu'elle a oublié lors de son emménagement.

Après m'être préparé pour emmener mon fils à l'école, je me suis rendue compte que ma collègue habitant près de chez nous, m'avait envoyé un sms. Elle me proposait gentillement de me descendre pour emmener mon fils et aussi pour m'emmener au travail. J'ai accepté volontiers car je savais que cela allait me permettre d'aller à la Poste et gagner du temps sur ma journée. Elle a accepté de me rendre ce service, c'est vrai que ça m'arrangeait bien !

Sur mon lieu de travail, le plus complexe était de pouvoir avoir la ténacité de faire semblant de rien alors que j'avais envie de tout envoyer bouler.
Je n'avais qu'une chose en tête : pouvoir avoir quelques taffes de cigarette, savoir que c'était purement psychologique et le fait que j'ai échoué à accomplir ma sanction de la veille. pour moi, si je n'ai même pas réussi à faire la moitié, ça veut dire que Maître a bien été trop loin lors de sa sanction ce week-end. Mais je ne peux rien dire pour plusieurs raisons. Je ne peux rien dire par mon statut : je dois rester à ma place, je suis mal placée pour parler vu la faute que j'ai effectué, et de toutes façons, quoique je dises Maître me dira qu'il sait très bien ce qu'il fait... à quoi bon la ramener... J'aime pas parler dans le vide !

Après avoir répondu aux mails et aux appels dès la premier demie heure, je n'avais plus grand choses à faire. Rien de me savoir sans rien faire cela m'agaçait et augmentait ma nervosité.
Il fallait que je trouve des occupations pour pouvoir m'occuper, me calmer et surtout ne pas m'endormir. Si y'avait bien une chose que j'avais pas prévue concernant ce sevrage c'est que j'allais être aussi affaiblie...
Le matin, je pouvais discutée avec ma meilleure amie, qui n'est autre que ma collègue, située derrière moi (et oui une fois une fois de plus, je suis mise en avant^^). Nous parlions de tout, de la pluie et du beau temps, de la production autant que de ma soumission. Je me rends bien compte, que même si je fais des efforts, je suis trop nerveuse. Cela se prouve du fait que même en étant plus ou moins en forme, je tremble de ma jambe droite comme avec le personnage de "Panpan" dans le dessin animé "Bambi".

L'après-midi fut tout autre. C'était le calme plat. Je crois que depuis que je suis embauchée, c'est la première fois que je rencontre autant peu de production,... il y avait le temps de faire une bonne sieste d'une vingtaine de minute. Autant dire qu'en temps normal je ne peux le supporter mais en étant dans l'état que je suis actuellement suite au fait d'arrêter de fumer autant dire que ma patience se réduit.
Ayant même la moitié de l'équipe en congés et l'autre sur une autre équipe, l'ambiance était morbide.
J'avais déjà trouver une solution pour m'occuper : écrire le début de mon article au brouillon pour pouvoir m'avancer dans ma soirée et aussi pour m'occuper tout court au lieu de m'endormir.
En milieu d'après-midi, je n'avais plus rien à faire autre qu'attendre qu'un appel monte. C'est assez frustrant et dénigrant pour moi de savoir que je viens travailler pour me tourner les pouces, je ne le supporte pas !
Vu que mon amie était sur une autre opération et que les autres de mes collègues ne disaient plus rien, je n'avais vraiment plus à rien à faire. J'ai donc décidé de faire vite fait un petit aller-retour sur le réseau social et sur la messagerie instantanée, histoire de m'occuper, mais cela fut un mauvais choix. Même si je ne faisais que passer et savant Maître en congés pour l'après-midi, je n'ai pu résister prendre quelques instants à cet effet au lieu de déborder sur mon temps de pose à ne rien faire plus.
Malheureusement, pendant cet écart, Maître étant connecté m'a aperçu et m'a parlé. Je voulais coupé mais hors de question de rester Maître sans réponse, je ne voulais l'inquiéter d'avantage qu'il ne peut l'être actuellement connaissant ce qu'il se passe.

Ma faute a été de prendre du temps que j'avais déroger à une demande Maître et ça j'avais du mal à l'accepter une fois que j'en avais pris conscience. Pour moi, cela rentre dans l'éducation qu'il me donne. Il m'a bien fait comprendre qu'il ne trouvait pas normal que je puisse avoir du temps libre malgré que je suis en pleine production... J'ai beau avoir cinquante mille raisons de me justifier, je n'ai pas à l'air et je n'ai pas d'excuses. A moi d'assumer et de la mettre en veilleuse...

Je pensais dès lors que ma soirée allait être gâchée par rapport à ce que j'avais prévue. Je me suis préparée à être sanctionnée de nouveau en cette soirée ou durant ce week-end (voir même la semaine d'après) vu que pour l'instant je n'ai pas le droit à l'erreur, encore moins qu'avant.
D'autre part, je trouve injuste de pouvoir penser que Maître puisse me punir pour cette raison alors que lui-même peut s'octroyer cet écart lorsqu'il est en plein travail ou pas forcément disponible. Comme si j'avais besoin de penser aussi négativement en ce moment...

La soirée passa plus vite que je ne l'avais prévue. Le temps de pouvoir rentrer, me poser un peu, aller récupérer le produit que Maître voulait acheter sur le site internet, rentrer de nouveau et mon amie arriva peu de temps après. Je l'ai aidé à récupérer ses affaires. Je savais que cela allait lui faire gagner du temps (surtout après ce qu'elle m'a dit par rapport à la demande de Maître).
Je n'ai pas eu le temps de souffler. Maître m'appela juste après être de nouveau rentrer. J'ai juste eu le temps de préparer le repas pour le lendemain, de faire mon linge et ensuite d'être disponible pour Maître.

Le soir, je me suis énervée : malgré la nouvelle box, toujours autant de problème de connexion à internet. Et dire que Maître était disponible à ce même moment. Manquant de patience à ce moment là, surtout mon état, j'ai pris l'initiative de contacter le service après-vente de mon opérateur pour trouver une solution. Après avoir attendu plus longtemps que prévu sur leur serveur vocal, je suis tombé sur un idiot de premier classe : hormis lire ce qu'il avait sur son écran il ne savait que faire. Cela se devinait à son discours et à son ton. Peut-être que je le devinais très bien faisant le même métier que lui (et surtout pour la même entreprise). Après avoir eu presque dix minutes de répétitions et n'avoir eu aucune satisfaction à ma demande, je n'ai pas eu d'autres choix que de lui balancer d'arrêter de faire le mode "repeat" que je connaissais très bien ce que c'était que de lire l'écran, faisant le même métier...
Bref, il m'a saoulé, j'ai fini par raccrocher, ça revenait au même pour moi ! L'exaspération était bien présente.
Après avoir raccroché, j'ai suivi les demandes de Maître, de le rappeler mais faut croire que même en suivant ce qu'il me dit ça ne convenait pas. Il m'a bien fait comprendre que je dérangeais même s'il savait q'u'il serait toujours à ma disposition. Pourtant avoir fait la remarque de l'heure tardive, lors de sa demande, je n'ai pas apprécié avoir ce genre de constat en plein figure. Il se peut que je suis plus susceptible qu'à l'habituelle vu mon état... mais bon, je reste quand-même celle que je suis...

Finallement, comme d'habitude, la soirée ne se passa pas comme je l'avais prévue. Elle fut plus calme. Après avoir eu l'imcompétent de mon service après-vente de mon opérateur, j'ai pu avoir Maître par téléphone, ce qui me fit beaucoup de bien. Je sentis sa voix et son état bien fatigués (je l'avais bien deviné avant mais là c'était encore pire). Je me suis dit que de m'entendre cela lui ferait autant de bien qu'à moi et me remonta un peu le moral.
Nous avons continué notre conversation via la messagerie instantanée mais en même temps je devais rédiger cet article (qui me saoule tant) pour être à jour dans ma soirée et éviter de me coucher trop tard.
Mon fils étant absent, je voudrais pouvoir profiter de m'endormir, plus ou moins tranquillement (en évitant de penser aux douleurs par exemple) et ainsi prolonger dans la matinée du lendemain si possible. On fera bien....